Douce-Amère
Depuis longtemps, les propriétés dépuratives de la plante ont été reconnues et appliquées. Linné l’utilisait contre la Syphilis, la goutte, le rhumatisme, Boerhaave contre la pleurésie et la pneumonie, et Cazin conseillait de la substituer à la Salsepareille contre les maladies de peau. De nos jours, on continue à l’employer comme dépuratif dans certaines maladies de peau (herpès, psoriasis, eczéma), contre les rhumatismes, l’arthritisme, et pour épurer le sang trop épais (maladies de la cinquantaine). Ses vertus sudorifiques la font conseiller aussi dans les cas de congestion pulmonaire, où elle permet de réaliser une réaction salutaire.
A l’extérieur, elle est conseillée contre les dartres, l’herpès, les hémorroïdes, les engorgements glandulaires des seins.
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Familles des Solanacées.
On l’appelle aussi Morelle grimpante, Vigne de Judée.
C’est une assez jolie plante grimpante, qui croît dans les lieux frais et ombragés, au bord des ruisseaux, le long des haies, à la lisère des bois. On utilise les rameaux de la plante, recueillis après la chute des feuilles, qu’il faut couper en tronçons et fendre pour la conservation.
Interne
Infusion. 30 g de rameaux par litre d’eau. Laisser infuser une demi-heure et prendre un quart à un demi-litre par jour, dont une partie le matin à jeun.
Sirop dépuratif. Faire infuser 100 g de tiges coupées pendant 6 heures dans 1 litre et demi d’eau bouillante. Passer en exprimant et ajouter 180 g de sucre pour 100 g de liquide. Laisser bouillir quelques minutes et passer à nouveau. Prendre 3 à 5 cuillerées à soupe par jour.
Externe
Décoction. 50 g de rameaux par litre d’eau. A employer en bains ou en lotions.
Cataplasme de feuilles écrasées contre l’engorgement des seins. Le suc de Douce-Amère, appliqué sur les taches du visage, les fait disparaître.
- Dépurative
- Sudorifique
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