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HE Sarriette des montagnes

Indications (VT +) :

  • Entérite, entérocolite, amibiase +++
  • Bronchite bactérienne +++, tuberculose pulmonaire +
  • Cystite candidosique +++, prostatite, cystite gonococcique, tuberculose rénale
  • Fatigue nerveuse +++, asthénie et asthénie sexuelle
  • Hypotension +++
  • Adénites +++
  • Paludisme ++
  • Arthrite
  • Psoriasis
  • Polyarthrite rhumatoïde ++

Contre-indications : Usage externe sauf très localisé (dermocaustique)





Moutarde Noire

L’emploi des enveloppements sinapisés, préparés alors avec du Lin, du Safran et de la Moutarde, est une des innovations de Galien, ce médecin grec du IIème siècle qui demeura la plus grande autorité jusqu’au XVIIème siècle.

Le procédé de révulsion est demeuré classique jusqu’à nos jours et est toujours préconisé contre la congestion des bronches, les refroidissements graves, les affections rhumatismales douloureuses et dans les congestions de la tête : il est appliqué sous forme de cataplasmes, en frictions rubéfiantes ou en bains de pied.

Il ne doit jamais être utilisé chez hypernerveux ou atteints d’affections cutanées ou de varices.

Bien que son usage le plus général soit externe, la Moutarde noire peut s’employer à l’intérieur comme tonique et comme stimulant. Elle est aussi antiscorbutique et purgative, mais il ne faut pas en prolonger l’usage, car elle est irritante.


L’emploi des enveloppements sinapisés, préparés alors avec du Lin, du Safran et de la Moutarde, est une des innovations de Galien, ce médecin grec du IIème siècle qui demeura la plus grande autorité jusqu’au XVIIème siècle.

Le procédé de révulsion est demeuré classique jusqu’à nos jours et est toujours préconisé contre la congestion des bronches, les refroidissements graves, les affections rhumatismales douloureuses et dans les congestions de la tête : il est appliqué sous forme de cataplasmes, en frictions rubéfiantes ou en bains de pied.

Il ne doit jamais être utilisé chez hypernerveux ou atteints d’affections cutanées ou de varices.

Bien que son usage le plus général soit externe, la Moutarde noire peut s’employer à l’intérieur comme tonique et comme stimulant. Elle est aussi antiscorbutique et purgative, mais il ne faut pas en prolonger l’usage, car elle est irritante.


Romarin

Notre époque moderne, plus réaliste, reconnaît au Romarin une action stimulante et tonique certaine, qui le fait recommander pour améliorer la circulation du sang, exciter la digestion de certains dyspeptiques, relever le tonus des surmenés et des convalescents. Son action stimulante sur la fonction biliaire et son effet tonifiant sur le foie sont réputés depuis longtemps. On l’utilise donc avec profit dans de nombreuses affections : congestion du foie et inflammation de la vésicule biliaire accompagnées de crises douloureuses ; paresse d’estomac ; surmenage physique et intellectuel et abattement succédant à une maladie grave. Il est précieux aussi contre le cortège des symptômes accompagnant ces diverses affections : migraines, vertiges, palpitations, oppression, insomnie, nervosité, troubles intestinaux. Pour l’usage externe on l’utilise en bains fortifiants pour les enfants ou les convalescents, ou calmants contre les douleurs rhumatismales.
Il entre dans des préparations destinées à apaiser les maux de dents. Il lui est resté encore, malgré le scepticisme de notre époque, un peu de son ancienne auréole de panacée de jeunesse et de beauté : il est toujours réputé pour entretenir la beauté, la santé et la jeunesse de la peau ; il entre dans des lotions capillaires destinées à favoriser la repousse ou l’entretien de la chevelure et dans la formule des eaux de Cologne.





Fève commune

La fève a toujours eu la réputation d’être diurétique. La médecine populaire utilisait, depuis des siècles, les cendres obtenues par la combustion des tiges et des gousses, comme diurétique et sédatif des douleurs urinaires. Cazin, le professeur A. Robin et le Dr Bouloumié ont préconisé l’infusion de fleurs dans le traitement des pyélonéphrites et des rhumatismes.
Les fleurs sont employées, comme calmant des douleurs, dans les coliques néphrétiques, les affections aiguës des reins, la gravelle et les inflammations vésiculaires des prostatiques.
Mais on utilise aussi les gousses, que certains auteurs conseillent dans l’albuminurie.
La farine de Fève contient une diastase qui facilite et active la panification : elle est parfois mêlée à la farine de blé destinée à faire du pain dans une proportion qui ne doit pas, toutefois, dépasser 2 p. 100.

La pharmacie connaît aussi la Fève de saint Ignace (Strychnos ignatii), famille des Loganiacées, qui nous vient des tropiques. Active par la strychnine et la brucine qu’elle renferme, la Fève de saint Ignace a les propriétés et les indications thérapeutiques de la Noix vomique et de la strychnine. Plus toxique que la Noix vomique, elle a une saveur extrêmement amère et est utilisée en teinture à doses faibles.

La Fève tonka (Coumarouna odorata), famille des Papilionacées, est la semence d’un arbre d’Amérique tropicale dont les indigènes utilisent l’écorce et le bois pour les mêmes usages que le Gaïac. Cette semence est de la taille d’une Fève des marais, mais noirâtre à l’extérieur, blanche à l’intérieur. Elle dégage une odeur aromatique particulière et très agréable due à la coumarine qu’elle contient, rappelant le Mélilot et l’Aspérule odorante (ces deux plantes étant elles-mêmes, d’ailleurs, des plantes « à coumarine »).
La Fève tonka sert à parfumer le tabac destiné à la pipe, et est aussi utilisée par les parfumeurs.




Fougère mâle

Très ancien médicament, la Fougère mâle était employée par les Anciens. Théophraste et Dioscoride la recommandaient contre les vers larges ou grêles. Celse, médecin du siècle d’Auguste, dans son célèbre De re medica, s’attache lui aussi à ses propriétés vermifuges. Longtemps négligée ensuite, c’est Louis XVI qui tira la drogue de l’oubli. Ce secret consistait en 12 g de poudre de rhizome de Fougère dans 190 g d’eau de Tilleul. Louis XV1 chargea son ministre Turgot de répandre ensuite le remède dans le public.
Depuis, de nombreux travaux on prouvé les grandes vertus vermifuges de la Fougère mâle contre les lombrics, le tænia saginata et le bothriocéphale (elle serait toutefois moins efficace contre le tænia solium armé).
On utilise généralement l’extrait éthéré pharmaceutique, commercialisé sous forme de capsules, où il est parfois associé à des purgatifs. Toutefois, le remède semble être actuellement en disgrâce : son succès thérapeutique n’est pas toujours certain, et il donne lieu à des manifestations d’intolérance (nausées, vomissements, lipothymies). Aujourd’hui, il semble qu’on puisse considérer que l’emploi de la Fougère mâle doit être limité aux cas ayant mis en échec les autres thérapeutiques.
Les frondes de la Fougère mâle, comme d’ailleurs celles des autres Fougères, étaient recommandées pour faire des paillasses sur lesquelles on faisait coucher les enfants rachitiques et les rhumatisants.

Deux autres variétés de Fougères, la Fougère femelle (Athyrium filix femina) et la Fougère à l’aigle (Pteridium aquilinum), étaient jadis employées concurremment avec la Fougère mâle, mais elles sont dépourvues, en réalité, d’activité médicamenteuse.
D’autres Fougère encore, la Lunaire, la Serpentine (Ophioglessum vulgatum), utilisées parfois comme astringent et vulnéraire, sont de nos jours totalement oubliées.

La Fougère royale (smunda regalis), appelée encore Osmonde royale, elle aussi vulnéraire et astringente, possède, de plus, des vertus diurétiques, bien mises en évidence par Aubert.
On l’emploie, très peu de nos jours il est vrai, contre la gravelle, l’hydropisie, la pierre. Elle était aussi renommée contre le rachitisme et les affections scrofuleuses. Cazin l’utilisait contre les engorgements de la rate et les inflammations du péritoine.
Décoction de racine. 30 à 40 g par litre.