Naturopathie
HE Oranger bigaradier dit « zestes d’orange amère »
HE Pittosporum
HE Poivre noir
HE Ravensare aromatique
- Rhinopharyngite, grippe ++++, sinusite, bronchite, coqueluche
- Hépatites virales, entérite virale, choléra
- Herpès +, zona ++++, zona ophtalmique +++, varicelle, typhus exanthématique
- Mononucléose infectieuse ++++, peste, troubles neuromusculaires, insomnie ++++, fatigue musculaire
Contre-indications : Aucune connue (tolérance cutanée exceptionnelle)
Lampsane
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Comme l’indique son nom populaire, la Lampsane est très estimée pour ses propriétés émollientes et résolutives, qui la fond employer, appliquée en cataplasme, dans les engorgements des seins des nourrices et de jeunes accouchées.
Mais elle est aussi recommandée contre les insuffisances hépatiques et contre la constipation.
Enfin, la Lampsane est une des plantes antidiabétiques : elle fait baisser le taux de sucre et calme les démangeaisons qui accompagnent souvent le diabète.
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Concombre
On utilisait autrefois les semences pour calmer la toux, et le jus, rafraîchissant, est légèrement laxatif. C’est toutefois presque uniquement pour l’usage externe que l’on utilise médicialement le Concombre.
La pulpe rafraîchissante du Concombre soulage toutes les inflammations et irritations de la peau, les brûlures légères. Le jus jouit des mêmes propriétés et s’emploie en lotions sur les gerçures, les démangeaisons, les dartres.
Le jus de Concombre est aussi la base de beaucoup d’excellents produits de beauté du commerce.
Origan
Les sommités fleuries de l’Origan sont très renommées contre l’inflammation aigüe et chronique des bronches. Expectorantes, elles sont aussi sédatives de la toux et constituent un excellent traitement des maladies des voies respiratoires, un des plus agréables aussi.
Dioscoride disait déjà de lui qu’il était un des meilleurs remèdes pour ceux qui ont perdu l’appétit. Il est, en effet, un apéritif remarquable, en même temps qu’il facilite la digestion en stimulant les estomacs paresseux et qu’il lute contre la constipation.
Le Dr Leclerc la recommande particulièrement aux estomacs atoniques et dilatés. Il jouit aussi de propriétés stimulantes et même excitantes qui le font recommander aux asthéniés et aux jeunes filles alanguies par leur formation, dont il facilite les règles.
On l’emploie également dans le rhumatisme aigu ou chronique, non seulement sous forme de tisane, mais aussi en applications chaudes sur le membre douloureux. Les sommités fleuries fraîches entrent dans « l’alcoolat vulnéraire » (ou « eau d’arquebusade ») et, sèches, dans les « espèces vulnéraires », tous deux préparés par l’officine.
Ellebore Noir
Vénéneuse, la plante est un purgatif extrêmement violent. Chez les Hindous, le livre de Susruta, où sont énumérées 760 plantes, cite l’Ellébore comme hallucinogène. Avec Hippocrate (Vème s. av. J.-C.) apparaît la théorie de la « bile noire », source de diverses maladies, dont la mélancolie et la folie furieuse. L’Ellébore, purgatif drastique, semble tout indiqué pour débarrasser l’organisme de cette fameuse « bile noire ». Les druides l’utilisaient aussi pour combattre les maladies mentales et guérir la folie. La foi en cette propriété fut longtemps conservée dans les campagnes : le bon La Fontaine ne nous en fait-il pas part dans ses fables ? Au XIXème s., Pinel, ce médecin si humain qui fit tomber les chaînes des aliénés, s’attacha à l’étude de l’Ellébore. De nos jours, cette plante dangereuse n’est plus jamais utilisée pour l’usage interne. Et, bien que Cazin recommande la décoction de racines en lotions comme étant un excellent remède contre les dartres invétérées, mieux vaut peut-être employer un traitement moins dangereux…
L’Ellébore blanc (Veratum album) ou Vératre, appelé aussi Varaire, de la famille des Colchicacées, est une plante vivace des hautes montagnes de l’Europe. Elle possède des feuilles plissées et des fleurs blanchâtres. On utilisait la racine, à la fois purgatif et émétique violent. On en faisait aussi des pommades contre la gale et les dartres. Bien trop dangereux, l’Ellébore blanc n’est plus employé de nos jours, comme d’ailleurs l’Ellébore noir.