Naturopathie
Linaire commune
Pour mémoire :
La Linaire commune (Linaria vulgaris) ; très commune dans les champs incultes, elle doit son nom à la ressemblance de ses feuilles avec celle du Lin. Ses fleurs jaunes, en éperons, sont disposées en épis. Son odeur est vireuse et sa saveur amère. Employée surtout comme diurétique, elle était surnommée Urinalis par les anciens médecins. On l’utilisait aussi comme purgatif et en applications externes contre les hémorroïdes et les dartres ;
Le Muflier (Antirrhinum majus), bien connu comme plante ornementale sous le nom de Gueule-de-Loup ou Muflier-de-Veau. On le disait stimulant ou, au contraire, émollient… ;
La Cymbalaire (Linaria cymbalaria), souvent appelée Ruine-de-Rome. Elle garnit les vieilles murailles de ses tiges menues et retombantes. Sa saveur est aigrelette et poivrée. Elle passait pour vulnéraire et antiscorbutique ;
La Velvote (Antirrhinum elatine) ou Véronique bâtarde, petite plante rampante des jachères, qui passait pour purgative.
Abricot
En Chine, les abricots sauvages étaient récoltés pour extraire l’huile de leur amandes. Certaines variétés d’abricotier furent aussi sélectionnées pour leur amandes.
Depuis l’Antiquité, l’amande d’abricot est traditionnellement prescrite contre la toux et la constipation.
- indications :
– bronchite, toux et asthme
– constipation
- toxicité : l’aygdaline, le composant actif de l’amande amère est très toxique à forte dose.
En médecine chinois, l’abricot sec est conseillé pour traiter l’anémie, l’asthme et les sensations de gorge sèche ou de soif.
L’amande amère d’abricot contient de l’amygdaline, de l’émulsine, et de nombreuses enzymes (amygdaline, prunase etc.). Elle contient aussi des acides gras (acide oléique, acide linoléique les deux constituants principaux et de l’acide palmitique, stéarique et linolénique), du cholestérol, de l’estrone, alpha-estradiol. L’hydrolyse de l’agmygdaline conduit au benzaldéhyde et à l’acide cyanhydriqur.
Esthétique
Associé à la mauve, les propriétés adoucissantes de l’abricot conservent à la peau normale son équilibre précieux.
En été, les peaux sèches apprécieront particulièrement une application de pulpe fraîche d’abricot bien mûr, surtout si elle est suivie de celle d’une lotion et hydratante.
Maïs
- Les stigmates de Maïs ont une action diurétique incontestable. Ils augmentent remarquablement le volume des urines, ce qui les rend précieux dans toutes les maladies où ce but est recherché.
- On les utilise contre la gravelle, la goutte, les coliques néphrétiques, l’albumine, la cystite, les affections inflammatoires aiguës ou chroniques de la vessie. Ils exercent en même temps une sédation des douleurs de l’appareil urinaire.
- Au point de vue alimentaire, le Maïs et sa farine sont très nourrissants et recommandés dans les convalescences.
Bryonne
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Bien que Coelius Aurelianus l’ait employée comme cholagogue, Alexandre de Tralles dans la pleurésie, et qu’on lui ait trouvé des propriétés expectorantes, diurétiques, antiasthmatiques, antirhumatismales et vermifuges, la racine est en réalité un purgatif énergique – trop énergique. Héraud la recommandait pour cet usage, et les paysans de certaines contrées creusent encore le sommet de la racine de Bryone, au printemps, pour se purger avec le suc qui se rassemble dans la cavité et qu’ils appellent « eau de Bryone ». Le Dr Leclerc la conseillait aussi comme diurétique et expectorant. Toutefois, la plante, présentant bien trop de danger, a été abandonnée pour l’usage interne. En revanche, elle rend encore service à l’extérieur pour soigner les contusions, les rhumatismes, les névralgies, comme révulsif.
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HE Cèdre de l’Himalaya
Galéga
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Un Allemand de la Renaissance, Camerarius, s’illustra par ses études du Galéga, herbe précieuse qui donnait du lait aux nourrices. Inutilisée de nos jours, la plante garda longtemps cette grande réputation. On la disait aussi sudorifique et antipoison.
A l’époque moderne, on a constaté, à la suite des travaux de Tarret, Simonnet et Paturier, que le Galéga avait une action sur le métabolisme hydrocarboné. Il active le métabolisme des glucides, en même temps que celui des protides et des lipides, et augmente ainsi la tolérance des diabétiques à l’égard des hydrates de carbone. Il permet de prévenir les accidents acidosiques. Paturier, pour sa part, le considérait comme un véritable succédané de l’insuline. Toutefois, non absolument dénué de toxicité, le Galéga ne doit être utilisé qu’avec précaution.
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HE Achillée musquée
HE Basilic (feuille de laitue)
Indications (VT +) :
- Insuffisance hépato-biliaire, aérogastries, gastrite, ulcère ++
- Cystite colibacillaire, congestion prostatique ++, congestion utérine +
- Insuffisance coronarienne, coronarite, arythmie, tachycardie, artériosclérose, hypotension +
- Eczéma sec +
- Dépression (du nerveux), asthénie ++
- Faiblesse des corticosurrénales
Contre-indications : Aucune connue aux doses physiologiques.
HE Cardamome
Garance
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A la Renaissance, on l’utilisait contre toutes les hémorragies et pertes de sang, puisqu’on attribuait aux plantes des propriétés en fonction de leur couleur ou de leur forme. Raspail l’utilisait contre le rachitisme et les affections osseuses qui lui sont imputables. D’autres la recommandaient contre la jaunisse, l’anémie et les dartres. Leclerc, enfin, en 1933, confirma ses propriétés diurétiques. C’est pour ses dernières propriétés que les Arabes l’emploient encore, ainsi que pour faciliter l’accouchement, en décoction de 20 g de racine par litre.
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