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Dermatite séborrhétique
La dermatite séborrhéique est une maladie de la peau comportant une inflammation avec desquamation de lambeaux gras de peau morte. La dermatite séborrhéique est une affection bénigne, inesthétique, qui touche le cuir chevelu et le visage de l’adulte ou du nourrisson. Le terme séborrhéique vient du mot « sébum » qui désigne la graisse fabriquée par la peau. Le retentissement psychologique de la dermatite séborrhéique peut être important avec un impact négatif sur la qualité de vie des patients atteints.
Risques / Causes
La dermatite séborrhéique (Chosidow O et al. Dermatite séborrhéique. Ann Dermatol Venereol 2002 ; 129 : S191-S193) est une maladie de peau chronique assez fréquente : 1 à 3 % de la population en France seraient atteints.
Elle évolue en fonction de l’âge et se manifeste rarement avant la puberté ; le pic de fréquence de la dermatite séborrhéique se situe entre 18 et 40 ans et elle n’atteint quasiment que les hommes. Elle diminue après 40 ans.
La dermatite séborrhéique est une pathologie bénigne ; seul le retentissement psychologique peut avoir des conséquences néfastes.
La dermatite séborrhéique survient dans les régions dites séborrhéiques, c’est-à-dire riches en sébum. Cependant, le sébum ne joue probablement qu’un rôle facilitateur de la prolifération d’un champignon cutané : le Malassezia furfur.
En effet, le Malassezia furfur est présent en forte densité dans les zones atteintes par la dermatite séborrhéique. Il existe également d’autres facteurs qui interviennent dans l’apparition de cette maladie : climatiques, neurologiques, psychologiques, médicamenteux…
Seborrheic dermatitis is a skin condition involving inflammation with bold strips of peeling dead skin. Seborrheic dermatitis is a benign condition, unsightly, affecting the scalp and face adult or infant. Seborrheic The term comes from the word « sebum » meaning fat produced by the skin. The psychological impact of seborrheic dermatitis can be important with a negative impact on the quality of life of patients.
Risks / Causes
Seborrheic dermatitis (Chosidow O et al Ann Dermatol Venereol Seborrheic Dermatitis 2002; 129:.. S191-S193) is a disease quite common chronic skin: 1 to 3% of the population in France would be achieved.
It evolves with age and rarely occurs before puberty; the peak frequency of seborrheic dermatitis is between 18 and 40 years and it almost reached the men. It decreases after 40 years.
Seborrheic dermatitis is a benign pathology; only the psychological impact can have adverse consequences.
Seborrheic dermatitis occurs in so-called seborrhoeic areas, that is to say rich in sebum. However, sebum probably plays a role of facilitating the proliferation of a skin fungus: Malassezia furfur.
Indeed, Malassezia furfur is present in high density in the areas affected by seborrheic dermatitis. There are also other factors involved in the occurrence of this disease: Climate, neurological, psychological, medical …
Déprime ou dépression
Les manifestations dépressives légères et transitoires ou « déprime » regroupent un ensemble de symptômes où l’on retrouve une baisse de l’intérêt pour les tâches quotidiennes, une tristesse, des troubles du sommeil (une insomnie le plus souvent), des troubles de l’appétit (boulimie ou anorexie), des troubles d’humeur (plutôt de l’irritabilité). Mais ces symptômes n’ont pas la gravité d’une dépression vraie ou caractérisée. Ils durent peu, quelques jours, une à deux semaines au plus. Le retour à des sentiments plus optimistes est généralement rapide. Au delà de deux semaines de déprime permanente, il faut se poser la question d’une dépression durable c’est-à-dire de l’entrée dans une maladie dépressive.
Risques
Le risque principal des états dépressifs légers et transitoires est d’évoluer en dépression durable caractérisée, d’autant plus qu’il existe des facteurs de risque comme la vie solitaire : veuvage, divorce, séparation (Facteurs de risque des épisodes dépressifs en population générale, DREES 2006). La dépression nerveuse est une véritable maladie mentale qu’il faut traiter médicalement. Il est donc important de comprendre que des manifestations dépressives légères et transitoires ne sont pas à prendre à la légère.
La dépression est la première cause de suicide : près de 70% des personnes qui décèdent par suicide souffrent d’une dépression, le plus souvent non diagnostiquée ou non traitée (Livret INPES, En savoir plus pour en sortir, 2007). Les décès par suicide ont tendance à diminuer (-10% chez les hommes entre 2000 et 2006 et -6% chez les femmes), mais pas dans toutes les classes d’âge. Le taux de suicide des 45-54 ans a augmenté : de façon modérée pour les femmes (+2,2% entre 2000 et 2006) et plus soutenue pour les hommes (+8%) (L’état de santé de la population en France, DRESS, 2011).
The mild and transient depressive symptoms or « blues » are a group of symptoms which found a decline of interest in daily activities, sadness, sleep problems (insomnia more often), disorders of the appetite (anorexia or bulimia), mood disorders (rather irritability). But these symptoms do not have the gravity of a real or major depression. They had just a few days, one to two weeks. The return to more optimistic feelings is usually quick. Beyond two weeks of permanent depression, one must ask the question of a lasting depression that is to say, entering a depressive illness.
Risks
The main risk of mild and transient depression is to evolve into lasting depression characterized, especially that there are risk factors such as the solitary life: widowhood, divorce, separation (episodes of depression risk factors in the general population , DREES 2006). The depression is a real mental illness that must be treated medically. It is therefore important to understand that in mild and transient depressive symptoms are not to be taken lightly.
Depression is the leading cause of suicide: almost 70% of people who die by suicide are suffering from depression, often undiagnosed or untreated (INPES booklet, More to come out, 2007). Suicide deaths tend to decrease (-10% for men between 2000 and 2006 and 6% in women), but not in all age groups. 45-54 age suicide rate has increased: moderately for women (+ 2.2% between 2000 and 2006) and sustained for men (8%) (The health status of the population in France, DRESS, 2011).
Dépression nerveuse
Au travers du terme « dépression » se cachent différentes formes de syndromes dépressifs :
• Le syndrome dépressif typique (ou encore épisode dépressif majeur), forme plutôt brève de dépression, d’intensité variable, avec des trouble évoluant depuis plus de 15 jours.
• Le trouble dysthymique, forme atténuée de dépression mais évoluant depuis plus de 2 ans avec une répercussion sociale importante
• La dépression rattachée à un trouble bipolaire, maladie psychiatrique chronique définie par une variabilité extrême de l’humeur alternant entre états dépressifs et maniaques.
Causes
Les zones du cerveau qui gèrent l’humeur, les émotions et l’affectivité fonctionnent mal (système limbique). Comme elles sont liées aux zones qui gèrent la mémoire, les apprentissages, et qui traitent l’information et lui donne sens (cognition), la dépression entraîne aussi des troubles de la mémoire, des apprentissages et de l’intellect.
On constate des perturbations de la sécrétion des messagers chimiques neuronaux qui modulent les émotions : la sérotonine en particulier. De telles perturbations neurochimiques sont possibles (mais pas systématiques) lors de la prise de certains médicaments, en tant qu’effets indésirables. Les plus connues de ces prescriptions sont les bêtabloquants, les anti-ulcéreux (anti-H2), la méthyl-dopa (contre la maladie de Parkinson), ou les corticoïdes et les neuroleptiques…
Through the term « depression » lurk various forms of depressive syndromes:
• The typical depressive syndrome (or major depressive episode) form rather brief depression of variable intensity, with disorder lasting for more than 15 days.
• The dysthymic disorder, depression attenuated form, but evolving for over 2 years with a major social impact
• Depression linked to bipolar disorder, chronic psychiatric illness defined by an extreme variability of mood alternating between manic and depressive states.
Causes
The areas of the brain that manage mood, emotions and affectivity malfunctioning (limbic system). As they relate to areas that support memory, learning, and that process information and gives it meaning (cognition), depression also leads to impaired memory, learning and intellect.
It is observed disturbance of the secretion of neural chemical messengers that modulate emotions especially serotonin. Such neurochemical disturbances are possible (but not systematic) when taking certain medications, bills undesirable. The best known of these requirements are beta-blockers, anti-ulcer (H2 blockers), methyl-dopa (against Parkinson’s disease) or corticosteroids, and neuroleptics …
Démangeaison de la peau
Le prurit est le terme médical pour caractériser la démangeaison de la peau, qui conduit à se gratter pour apaiser la sensation désagréable. La « grattouille » est due à la stimulation de certains récepteurs nerveux de la peau, par des substances comme l’histamine. Cette libération locale de substances excitatrices n’a pas toujours de cause évidente : un prurit peut exister sans qu’il y ait de lésion dermatologique.
Causes
Lésion cutanée
Le prurit peut accompagner une lésion cutanée. Il « suffit » au patient, ou au médecin, de la reconnaître pour connaître la cause du prurit
Prurit Sensation de démangeaisons cutanées dont les causes peuvent être diverses : maladie de peau, signe d’une affection générale, ou pouvant survenir sans cause identifiable (prurit sine materia).
et la traiter en conséquence. Les situations les plus fréquentes sont l’eczéma atopique, l’urticaire (allergie alimentaire, de contact, médicamenteuse, ou par piqûres d’insectes), infections cutanées par des champignons (dermatophyties), la gale (maladie très contagieuse causée par le sarcopte et favorisée par une mauvaise hygiène), les coups de soleil (lucite estivale), les piqûres d’insectes, ou encore des allergies à certains médicaments (toxidermies médicamenteuses), enfin la varicelle.
Maladies du foie
En l’absence de lésion cutanée, on recherche d’autres causes organiques générales, comme des maladies du foie. La cholestase hépatique (bile bloquée, mal produite ou mal évacuée vers l’intestin) provoque l’accumulation des sels biliaires dans le sang, accumulation qui s’exprime par un prurit et une jaunisse de la peau. L’insuffisance rénale, certains cancers, leucémies ou lymphomes, maladies de la thyroïde ou des glandes parathyroïdes, l’infection par le VIH, ou les infections parasitaires, provoquent aussi des démangeaisons cutanées.
Peau sèche
Si toutes ses causes organiques ont été éliminées, on retiendra une peau sèche (xérose cutanée), particulièrement lors de l’avance en âge : la peau vieillissante (sénile) réagit plus souvent par une démangeaison à toutes sortes d’agression.
Psychologique
Enfin, en dernier recours, on évoque un « prurit psychogène », c’est-à-dire dû à la tension psychologique. Ce qui n’est pas le plus facile à soigner…
Itching is the medical term to describe the itching of the skin, which leads to scratching to soothe the discomfort. The « Scratch’n » is due to the stimulation of certain nerve receptors in the skin, with substances such as histamine. This local release of excitatory substances not always obvious cause: itching can exist without dermatological lesions.
Causes
Skin lesion
Itching may accompany a skin lesion. He « enough » to the patient or physician, to recognize it for the cause of pruritus
Itching sensation of itchy skin, the causes can be diverse: skin disease, indicating a general affection, or can occur without identifiable cause (pruritus sine materia).
and treat it accordingly. The most common situations are atopic eczema, urticaria (food allergy, contact, medication, or insect bites), skin infections by fungi (dermatophytes), scabies (highly contagious disease caused by the mite and favored by poor hygiene), sunburn (summer light eruption), insect bites, or allergies to certain drugs (drug toxidermia) finally chickenpox.
Liver Diseases
In the absence of cutaneous lesions, one research other general organic causes, such as liver disease. Hepatic cholestasis (blocked bile, poorly produced or incorrectly evacuated to the intestine) causes the accumulation of bile salts in the blood accumulation which is expressed by itching and jaundice of the skin. Kidney disease, certain cancers, leukemias or lymphomas, diseases of the thyroid or parathyroid glands, HIV infection, or parasitic infections, also cause skin itching.
Dry skin
If all organic causes have been eliminated, dry skin (cutaneous xerosis) we note, especially when advancing age: aging skin (senile) reacts usually by an itch to all kinds of aggression.
Psychological
Finally, as a last resort, it evokes a « psychogenic pruritus », that is to say, due to the psychological tension. This is not the easiest to treat …
Dégénérescence maculaire liée à l’age
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) débute après l’âge de 50 ans. C’est une maladie dégénérative de la rétine. Elle atteint sa partie centrale appelée « macula ». On en distingue deux formes : atrophique (amincissement de la macula) et exsudative (formation de néovaisseaux).
Risques / Causes
La DMLA peut aboutir à une perte de la vision centrale, celle de l’acuité visuelle (perception des détails) : lecture, conduite, reconnaissance des visages… C’est une cécité limitée au centre du champ de vision, mais de ce fait très invalidante. Elle toucherait un million de personnes en France.
La DMLA n’a pas une cause unique, mais plusieurs :
L’âge
-Le risque d’avoir une DMLA passe de 1 % entre 50 et 55 ans, à 25 % à 75 ans.
Le tabac
– Fumer multiplie par 6 le risque de développer la maladie
L’alimentation
– une alimentation pauvre en légumes verts, en fruits frais et en poissons gras. L’obésité semble aussi jouer un rôle favorisant
Prédisposition génétique
– Avoir des personnes atteintes de DMLA dans sa famille multiplie le risque par 4.
The macular degeneration (AMD) begins after the age of 50. It is a degenerative disease of the retina. It reaches its central portion called « macula ». We distinguish two forms: atrophic (thinning of the macula) and exudative (neovascular formation).
Risks / Causes
AMD can lead to loss of central vision, that of visual acuity (perception of details): reading, driving, face recognition … This is a limited blindness in the center of the visual field, but therefore very disabling. It would affect a million people in France.
AMD does not have a single cause, but several:
Age
-The Risk of AMD increased from 1% between 50 and 55 years, 25% at 75 years.
Tobacco
– Smoking multiplies by six the risk of developing the disease
Power
– A diet low in green vegetables, fresh fruit and fat fish. Obesity also seems to play a supporting role
Genetic predisposition
– Have people with AMD in the family increases the risk by 4.
Déchirure du ménisque médian
Les ménisques sont des structures faites de fibres et de cartilage situées entre les cartilages du fémur et du tibia. On en dénombre 2 par genou, un ménisque interne et un ménisque externe. Ils ont un rôle essentiel dans la protection du cartilage et dans la stabilité du genou. On distingue les lésions du ménisque médian ou interne et les lésions du ménisque externe. La déchirure du ménisque médian (ou interne) est une pathologie très fréquente qui se rencontre aussi bien après un traumatisme sportif que chez le sujet plus âgé, à la faveur de mouvements quotidiens (accroupissement ou torsion en pivot) ou de phénomènes dégénératifs.
Risques / Causes
Les déchirures du ménisque médian sont 5 fois plus fréquentes que les lésions du ménisque externe.
À terme, les déchirures et la méniscectomie, qui consiste à enlever le ménisque lésé, entraînent une usure prématurée du cartilage avec un risque d’arthrose.
La déchirure méniscale n’est pas seulement une lésion du sportif ; elle peut aussi survenir dans la vie quotidienne ou professionnelle (travailleurs à genoux ou accroupis, par exemple carreleurs ou plombiers).
Les déchirures du ménisque, surtout médian, peuvent s’accompagner de lésions ligamentaires.
Les ménisques sont des cartilages fibreux en forme de demi-lune ou de « C » pour le ménisque médian. La corne postérieure est la plus volumineuse et participe à la stabilisation du genou (notamment dans la rotation externe du tibia lors d’une flexion).
Les déchirures ou ruptures du ménisque médian sont souvent la conséquence d’un traumatisme par rotation, ou lors d’un accroupissement en forte flexion où le ménisque se cisaille au moment de se relever.
La méniscectomie est l’ablation, le plus souvent sous arthroscopie, d’un ménisque gênant ou lésé.
The menisci are structures made of fibers and cartilage located between the cartilage of the femur and the tibia. One counts 2 through knee medial meniscus and a lateral meniscus. They have a critical role in cartilage protection and stability of the knee. One distinguishes lesions median or medial meniscus and the lateral meniscus lesions. Tearing the medial meniscus (or internal) is a very common condition that also occurs well after a sports injury that in the older subject, thanks to daily movements (squatting twist or pivot) or degenerative phenomena.
Risks / Causes
Tearing the medial meniscus are 5 times more common than lateral meniscus lesions.
Ultimately, tears and meniscectomy, which involves removing the injured meniscus causes excessive wear of the cartilage with a risk of osteoarthritis.
The meniscal tear is not only the sports injury; it can also occur in daily or professional life (kneeling or squatting workers, such as plumbers and tilers).
The tears of the meniscus, above the median, may be associated with ligament injuries.
The menisci are fibrous cartilage in the shape of a half moon or « C » for the median meniscus. The dorsal horn is more bulky and contributes to stabilization of the knee (particularly in external rotation of the tibia during flexion).
Rips or tears of the medial meniscus are often the consequence of a trauma rotation, or during a squat high flexural shears where the meniscus at the time to get up.
The meniscectomy is the removal, most often arthroscopic, a troublesome or injured meniscus.