Galéga
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Un Allemand de la Renaissance, Camerarius, s’illustra par ses études du Galéga, herbe précieuse qui donnait du lait aux nourrices. Inutilisée de nos jours, la plante garda longtemps cette grande réputation. On la disait aussi sudorifique et antipoison.
A l’époque moderne, on a constaté, à la suite des travaux de Tarret, Simonnet et Paturier, que le Galéga avait une action sur le métabolisme hydrocarboné. Il active le métabolisme des glucides, en même temps que celui des protides et des lipides, et augmente ainsi la tolérance des diabétiques à l’égard des hydrates de carbone. Il permet de prévenir les accidents acidosiques. Paturier, pour sa part, le considérait comme un véritable succédané de l’insuline. Toutefois, non absolument dénué de toxicité, le Galéga ne doit être utilisé qu’avec précaution.
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Famille des Papilionacées
On l’appelle encore Lavanèse, Faux Indigo, Rue de chèvre.
Cette plante, qui croît spontanément dans les lieux incultes, est aussi fréquemment cultivée dans les jardins, où elle prend des proportions doubles de celles de l’état sauvage.
Interne
On s’adresse généralement à l’extrait fluide pharmaceutique, selon le schéma de traitement donné par Paturier.
Infusion. 20 g de plante par litre d’eau. Prendre 3 ou 4 tasses à café par jour.
- Sudorifique
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